lundi 24 mars 2008

chronique savath y savalas "apropa't"

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Un article pour exprimer l'amour de l'autre. Un album pour la considérer à notre regard opaque.
Six ans se sont écoulés depuis le retour de Guillermo Scott Heren de sa terre natale d' Espagne et de la cosmopolite Barcelone. Un séjour ou la linguistique Espagnole se maria non sans heurt auditif en compagnie de sa colocatrice et musicienne Eva Puyuelo Muns.
Apropa't se voit encore peu reconnu par l'oeil du critique chronique. Un craquement dans l'archétype culturel.
On voudrait se confondre en excuse pour la rédaction d'une telle élégie pour un album considéré comme défunt aux oreilles de l'autre. Tout est perfectible. Enfin presque.
On aimerait lui recommander, qu'elle reconnaisse le fait. On se confond dans un univers ouvert aux représentations diverses. D'ou l'inquiètude.
L'évolution technique est un parallèle évident aux imbrications arythmiques de son chef d'orchestre. Manana étant l' Ep prédecesseur,comme prophète d'une nouvelle donne. Il s'agit et ne sera plus.
C'est avant tout la rencontre entre ces deux protagonistes, maîtres d'oeuvre d'un onirisme vécu comme latent. On se replonge apaisé, les yeux mi-clos sur un blacon ensoleillé, bercé par une miévrerie que seul l'autre ne pourrait que comprendre.
La barrière du langage survint comme obstacle, qu'en est-il des mélopées, succints frissons mais neanmoins resonnants comme echos d'une verité nue. Savath y savalas n'est cette histoire que seul l'autre pourrait entrevoir, encore faut-il fermer les yeux. Dormir sur ce fait accompli d'une beauté retrouvée.
Dès lors, les miriades de couleur se diffusent au fur et à mesure des strates, moins alambiquées que les précédents opus, dépeignant une oeuvre aux confins de la facilité, lorgant adroitement sur une fresque pré-romantique comme seul l'autre se devrait de comprendre.

www.myspace.com/savathysavalas1

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