lundi 10 mars 2008

interview moujik

Il s'agit parfois de bien savoir écouter, en aucun cas distrait par la pléthore d'armes massives obsolètes mises en place par nos pontes musicaux internationaux. Il s'agit parfois de découvrir, fermer les yeux pour mieux appréhender la rencontre avec autrui. Il s'agit ici d'une missive numérique, partagée entre lui, Moujik, jeune prodige rennais à la stratification sonore complexe et lefondetlaforme.fr, ou s'astreindre à rendre accessible ce qui ne l'est pas se veut bien trop simple et usurpé. Je m'appelle moi est exclu de son vocabulaire, et le tout s'avère on ne peut mieux retranscrit. Record. Moujik, j'y crois.



Il s'agit parfois de bien savoir écouter, en aucun cas distrait par la pléthore d'armes massives obsolètes mises en place par nos pontes musicaux internationaux. Il s'agit parfois de découvrir, fermer les yeux pour mieux appréhender la rencontre avec autrui. Il s'agit ici d'une missive numérique, partagée entre lui, Moujik, jeune prodige rennais à la stratification sonore complexe et lefondetlaforme.fr, ou s'astreindre à rendre accessible ce qui ne l'est pas se veut bien trop simple et usurpé. Je m'appelle moi est exclu de son vocabulaire, et le tout s'avère on ne peut mieux retranscrit. Record. Moujik, j'y crois.

Photobucket


Un retour en arrière s'impose...

Moujik :
Moujik "existe" depuis 6-8 ou 10 ans je ne sais plus, tout s'est lancé dans une cave à Rennes, équipée en amplis pour groupes de rocks, que j'ai pu occuper à loisir pendant presque 4 ans, et que j'ai remplie de machines électroniques pourries. Quelques concerts solo complètement bordéliques, bien pires qu'aujourd'hui, avec même un saxophone, dont je ne sortais aucune note (c'est balaise comme instrument). Et puis j'ai acheté un ordi et j'ai commencé à faire du son dans d'autres projets. J'ai alors laissé Moujik de coté, vers qui je reviens donc quelques 5 années plus tard .

Ta passion du clavier semble être assez omniprésente, comme résurgence de ces premiers jeux d'éveil electroniques que nous avions enfants ?

Moujik : je n'ai jamais vraiment eu de jouet marquant de ce type ,les speak&spell... étaient des jouets de riches à l'époque, j'ai mangé du LEGO à bloc par contre... J'ai été un peu débile avec les jeux video aussi. Plus tard, j'ai eu ma petite collection de jouets sonores, qui actuellement roupille tranquille dans un grenier, je ne suis plus trop dessus pour l'instant, mais c'est vrai que je ne m'en suis pas encore séparé.

Peux tu nous parler de l'apport des Montgomery et inversement ? Il me semble que ce n'est pas le seul projet sur lequel tu travailles ?

Moujik : Les Montgomery sont des copains, qui m'ont bien aidé à me montrer, en m'invitant à jouer pour la sortie de leur premier album, ainsi qu'à un petit concert dans une roseraie, un après-midi pour le festival lavalois "les 3 Eléphants".

l'ubiquité est-elle nécessaire quant au développement artistique?

Moujik : Ca dépend pour qui ,dans quel projet ,avec quelles ambitions. Quand on joue seul(e) , forcément un peu plus en tout cas.

Ce qui pousse Moudjik à travailler? Hormis la passion...

Moujik : Qu'est ce qui reste ?

En étant plus concret, sur quel matériel travailles-tu? Et quelle sonorité aimes tu à en faire découler ? Est-il le même sur tout ton travail?

Moujik : J'utilise des samplers, mixettes, synthés, boites à rythmes, un ordi, que j'achète d'occaze, donc en plus ou moins bon état de fonctionnement. Je branche tout nimporte comment, j'essaye, j'éteins ce qui ne marche pas, j'enregistre ce qui reste, et je recommence plusieurs milliers de fois et je mélange au niveau du son, j'aime bien les accidents et les distortions.

De cette sonorité peut découler une véritable nostalgie...cela est-il un moteur de création ?

Moujik : La nostalgie est le joint de culasse du moteur à création .

Le futur de Moujik ?

Moujik : N'a pas de destination prévue à long terme. L'année 2008 sera beaucoup plus fournie en concerts , avec des disques (actuellement en préparation), autant dire que tout se déroule comme prévu au niveau moyen du terme.

Donne nous les 5 titres qui t'ont poussés à devenir Moujik...

Moujik : Quelques morceaux dont je me souviendrai toujours :
- The Residents "Would We Be Alive ?" (Duck Stab)
- Gonzales "You Snooze You Loose" (Presidential Suite)
- Otis redding "Try A Little Tenderness" video live
- Octet face A d'un maxi dont je n'ai plus le nom ni la trace mais je m'en souviens bien...
- Jesus Lizard "Puss" cd 2 titres split avec nirvana

parmi des milllions d'autres...


interview disponible sur lefondlaforme.free.fr/


Aucun commentaire: