lundi 10 mars 2008

du nouveau________________

dans la nebuleuse des strates diverses et alambiquées se retrouvent cette teinte d universalisme. Expérience se veut ainsi colporter la bonne parole, la sienne sans jamais clamer en être le prophéte. Car le proselytisme musical nuit ici-bàs, obsequeux, caché derrière cette tromperie du bon goût. Alors oui, bien sur ce dernier est pluriforme, laissez ici entrer quatre passionnés persuadés d'un fait vécu comme train de vie: les résonnances late de la caisse claire du "let's ride " de kamaal farreed heurtent majestueusement la sensibilité encore que trop touchée au même titre que les cascades sonores d'un Guillermo Scott Heren sous perfusion sonore filtrée ou encore des accroches sonores bombastiques d'un Mars volta. Ne jamais tomber dans la grandiloquence. Là réside le problème. Sachons donc se détourner de l'élitisme et autres conventions d 'appréciation. Quatre personnes jonchées sur ce banc du parc desertique de leurs pleurs, rires et milliers de desuetudes ressasent: "le sentiment de la vie réelle m abandonnait peu à peu, et j'étais enfoncé bien avant sous les ondes insondables de cette mer d'anéantissement" ( Théophile Gauthier). La vie comme ametyste terne. Les reveries sonores nous en sortent, il n'en fait aucun doute. Quatre personnes. Ouvrant les portes de cette batisse sur la campagne anglaise, flirtant dans les rues de la 52ème, car finalement en quête de ce quelque chose. Blessant. Ayons l'outre cuidance de flirter avec le métaphysique parfois. De demeurer fasciné. Tant de mots pour résumer le ressenti. Une vie entière pour flirter avec ce que considèrent comme le néant. Jugez plutôt.

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