mardi 27 mai 2008

chronique Flying Lotus " Los Angeles"

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Steve Elssund est un homme interstellaire, à part, chaque poussière d'étoiles, disséminées, se diffusent tout au long d'un Los Angeles, attendu, repoussé. Brillant est le qualificatif d'usage notamment lors de son premier 1983 aux allures d'apogée pour le jeune producteur. Atteindre le paroxysme si vite. trop vite? On s'y brûlerait les ailes.
Rythmiques concassées, fractures nettes des mélopées, on pense très viteau jeune Elssund assommé des structures dissonantes de Sun Ra. L'acidité d'une chambre au goût stellaire. Répétons-le.
Pour s'impliquer dans une épreuve de force, voyage aux confins du cliché.
Elssund a beau rivaliser d'ingéniosité, ce dernier n'évite cependant pas la redondance. Nul n' est prophète.
Le sort de l'album reste entre nos mains. Résident néanmoins ces morceaux extatiques, flirtant avec la résurgence post- Free Jazz ( "Something Stellar") concomitant aux preuves d'un downtempo latent et obscur ( "Roberta Flack" en compagnie de Duffy ou encore "Auntie's harp" sublimé par l'épouse de Daedelus, Laura Darlington).
Alors l'évidence nous pousserait à y entrevoir le cosmique, le doigt de Dieu effleurant le brillantisme.
Nul n'est prophète.
A force d'y entrevoir le génie à chaque coin, la quidam s'efface parfois devant l'usage de la simplicité. Cela égaiera néanmoins les nuits d'été. A la recherche de...



www.myspace.com/flyinglotus

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